Je pense donc qui suis-je ?

philo logo arbre smallJ’ai fait des études de littérature, de musique (conservatoire), de botanique ainsi que de philosophie à la Sorbonne (licence et master d’histoire de la philosophie, métaphysique et phénoménologie). J’ai fait le pari, il a quelques années, de divertir et d’intéresser tout lecteur à mes créations littéraires d’une part, et surtout  d’éclairer et d’instruire par la philosophie. Ce site internet est la progression d’une démarche entamée à l’âge de 13 ans, âge auquel je commençai la rédaction de mon premier roman.

Il me parait important si ce n’est essentiel de transmettre et de rendre accessible ce savoir endémique à la philosophie, la science de la pensée. Ce site fait partie de mes priorités, que ce soit dans le cadre de ma formation universitaire, comme dans celui de mes projets et initiatives personnelles. J’espère que le contenu de ce site apportera à chacun un sentiment d’étonnement, de découverte, de plaisir et d’échange. Outre le plaisir de connaître, ce site est aussi un engagement philosophique, moral et politique, par ce que le savoir n’est pas un luxe mais d’abord une nécessité.

Toujours disponible pour répondre aux objections, commentaires ou questions, je vous souhaite une bonne visite et de bonnes lectures…

Loac Matéo

 

Philothérapie : propose une initiation à la philosophie par des analyses de faits de société. Pour en savoir plus lire l’article « Lancement de Philothérapie » dans la rubrique « Annonces et lancements des projets »

Philopure : présente des travaux de philosophie (dissertations et commentaires) s’adressant à un lecteur plus averti voire aux étudiants.

NB : Les deux niveaux sont conçus de façon à se compléter permettant au lecteur soit d’illustrer les travaux de « Philopure » ou, surtout, de pouvoir dépasser le niveau philosophique de « Philothérapie » et d’aller plus loin dans les problématiques et enjeux présentés.


7 réflexions sur “Je pense donc qui suis-je ?

  1. Je vois que tu prend de l’empleur pour faire connaitre ton roman j’espere que sa marchera bien ! 🙂
    Bonne continuation a toi

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  2. ca faisait longtemps que je n’avais pas jeté l’oeil sur tes travaux. Ta progression est étonnante et je vais lire tout ceci avec attention et plaisir.
    Bien a toi.

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  3. Je vois des vœux bien pessimistes. La violence a toujours existe c’est la nature de l’homme. Sommes nous pas toujours esclave d’un conditionnement dans une hiérarchie pyramidale par nature. Rien de change au fond c’est la forme qui change. Nous restons esclave de notre langage, de nos croyances et de notre culture.

    Connaissez vous le concept de verre à moitié vide et à moitié plein ? Il y a autant de solutions que de problèmes dans le chaos de la transformation et de la préservation. Je préfère une vision positive de l’avenir car elle me laisse une forme de liberté, d’enthousaisme et de motivation et surtout de l’énergie pour l’action.

    J’aime votre combat. Connaissez vous les états d’hyperconscience ?

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  4. Bonjour Clément,
    Je comprends que l’on puisse trouver ce bilan assez négatif, mais la réalité ne l’est-elle pas ? Autre chose concernant la nature de l’homme, je ne suis pas tellement d’accord avec toi concernant ce que tu en dis. Cette idée de l’homme esclave de lui-même est, disons, assez superficielle. La philosophie du XIXe et XXe siècle a dépassé ce type de vision. Pour donner un exemple, on ne comprend plus ni l’homme ni le monde de façon hiérarchique mais de façon phénoménologique, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de niveaux distincts qui se superposent mais des phénomènes dont il faut comprendre la structure interne pour expliquer leur expression sensible, leur organisation et leur fonction. C’est le cas notamment avec ce que l’on appelle les système auto-référentiel. Par là il n’y a pas de « hiérarchie pyramidale par nature » mais seulement par construction de l’esprit, tel le mécanisme cartésien.
    Ainsi l’idée du verre à moitié vide et à moitié plein, si c’est une base intéressante à une compréhension des choses non plus hiérarchique, demeure néanmoins insuffisant à comprendre les choses telles qu’elles sont et telles qu’elles évoluent. Il y a interpénétration des phénomènes entre eux par des liens de fonctions qu’il faut saisir dans des concepts (ce que font notamment bien les sciences). C’est pourquoi il ne me semble pas nécessaire de « préférer » une vision positive de l’avenir comme négative d’ailleurs. Car ce qui fait la faiblesse du monde est aussi ce qui en fait sa force. La violence peut permettre de construire d’immenses choses (cultures, édifices monumentaux, nations etc.), comme elle peut tout autant être la cause de sa destruction. Mon bilan n’est négatif qu’en raison du constat prégnant de la déliquescence de notre monde. Mais je n’intuitionne pas pas de « fin de monde » mais seulement un rééquilibrage, qui se manifeste par la mort de cultures. L’humanité présente des symptômes inquiétants de maladie, destruction des nations, dominations nouvelles, guerres économiques, tensions internationales et personne pour répondre à ces problématiques sur le plan politique à la tête d’un peuple. Préférer une vision positive ne donne pas plus de liberté que de préférer une vision négative. Ce qui importe c’est de poser le bon diagnostic, avec une bonne méthode d’observation et d’analyse. Une fois le constat bien posé, c’est alors que des projets de solutions peuvent être entrepris, en pensée comme en action politique. La liberté dépend aussi et d’abord de la lucidité, d’une acuité des visions de l’esprit et de l’homme sur le terrain de l’action.
    Tu comprendras par là que je ne suis pas plus pessimiste qu’optimiste car ce n’est pas ce qui importe, il n’est question de sentiment personnel ni d’en transmettre un, mais de voir, de bien voir.

    Avant de finir, je suis déjà passé deux ou trois fois sur ton site et je dois avouer ne pas avoir trouvé les repères nécessaires pour comprendre ce dont il était précisément question, notamment pour ce qui est de l’hyperconscience. Si tu en as le temps je serai assez curieux d’en apprendre le principe.

    Comme je l’ai dit dans l’article en question, et comme cette réponse le précise en tout cas je l’espère, rien ne nous empêche de voir la mauvaise pente de notre temps et de prendre aussi le bon temps que l’on s’octroie. Il y a d’un côté l’esprit au travail et de l’autre l’homme au repos. Je souhaite donc à l’homme que tu es de passer d’excellentes fêtes de fin d’années.

    Très ravis de partager ce combat,

    Bien à toi
    Loac

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  5. rencontre olfactive un dimanche pluvieux, jeunesse connaissance et esprit quel bonheur! de la lecture m attend au regard de quelques extraits parcourus…que vous souhaiter, un grand avenir.

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  6. Bonjour. Je suis maire d’une petite ville au Gabon. Devant l’envahissement de la religion dans la vie publique et politique depuis quelques années, dans les institutions, les discours officiels qui font référence à Dieu et pendant lesquels les populations répondent « amen » ou  » alleluia » au lieu de dire « bravo » quand ils sont d’accord, les repas de séminaires où l’on fait des bénédictions avant de manger, etc., j’essaie de lutter et de n’introduire aucune référence à Dieu ni à la religion dans mon travail , mes actions, mes discours. Mais je manque d’arguments. Quand je parle de laïcité, on me dit que c’est une invention française (mon pays d’origine) qui n’existe pas ailleurs. Avez-vous quelques propos ou articles de référence à me conseiller sur le sujet (politique et laïcité?) Merci d’avance. Maïté MAPANGOU

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  7. Madame Mapangou bonjour,

    J’ai lu très attentivement votre message, et la situation que vous me rapportez me concerne et me touche, tant sur un plan philosophique, que sur la situation propre à mon pays, la France. La question que vous soulevez, celle de la laïcité, induit nombre de réflexions et d’abords possibles en ce vaste sujet. La laïcité, pour être définie, se fonde sur nombre de domaines différents, ce qui implique un sérieux méthodologique scrupuleux pour bien l’aborder. Elle fait appel aux domaines de la philosophie, bien entendu, mais aussi de l’histoire, de la politique, de la religion, de la culture ou encore de l’éducation. La laïcité est au coeur en même temps qu’un accès direct à la fois à ce qu’est et ce que pourrait être « la » ou « sa » culture. En cela est-ce une très belle piste de réflexion, une très belle voie d’ouverture aux problématiques qu’elle peut contenir et induire. Et c’est peut-être là aussi tout son enjeu, celui de savoir se déterminer non pas seulement en tant qu’individu ou peuple, mais en tant que culture. Je pense que cette question de la détermination culturelle est et sera encore demain la question centrale de toutes les cultures impliquées dans ce que nous appelons encore si fébrilement « mondialisation ». C’est aussi là ce qui me pousse à une certaine prudence quant à vous donner des éléments de réponse trop précis, car toute précision trop hâtive me parait être déjà un risque d’imprécision. Toutefois cette prudence peut en même temps faire signe vers une prudence méthodologique, donc philosophique. La philosophie en ce sens permet et doit montrer à nouveau sa puissance d’étonnement, d’interrogation et donc de remise à plat d’un sujet – la laïcité – bien malmené, y compris en France.
    Pour ce qui est de la laïcité comme « invention française », la formule, si elle n’est pas assez précise pour être juste comme telle, n’est pas non plus tout à fait fausse. Cependant il conviendrait d’en préciser les particularités, c’est-à-dire de montrer ce qui l’a fondé et motivé.
    Je me disais récemment qu’il serait intéressant d’investir ce sujet de la laïcité, ce que je n’ai encore pas fait jusqu’ici. Je pense effectuer un travail de recherche qui aura pour dessein la rédaction d’un article de philosophie. Aussi je pourrais tout à fait échanger avec vous à ce sujet, car la laïcité ne me semble pas induire une réponse simple ou figée. Elle est bien plus un point d’éclairage, un point d’Archimède entre différents domaines philosophiques (sciences, politique, anthropologie, théologie, sciences de l’éducation etc.) qui me semblent conduire ou devoir être conduits sous l’égide des sciences de la culture, ce que je cherche à développer dans les parutions de ce site. Je vous propose d’engager cet échange via la messagerie de ma page facebook « Loac Matéo & Philosophie » (aussi en lien colonne de droite sur ce site).
    Vous remerciant de votre sollicitation, de la considération et de l’intérêt que vous portez à cette question philosophique passionnante, je suis tout à fait disposé à partager avec vous les fruits rationnels de ce travail de réflexion et d’argumentation.
    Bien cordialement,
    Loac

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